Le gouvernement des États-Unis a pris une décision ce vendredi à l’administration de Daniel Ortega pour « rétablir la pleine jouissance des droits civils et politiques de tous les Nicaraguayens ».
Le message de Washington a été publié un an après la libération de 222 prisonniers politiques au Nicaragua, qui ont été accueillis par les États-Unis avec une libération conditionnelle humanitaire.
« Un an plus tard, Daniel Ortega et Rosario Murillo continuent de détenir injustement ou de forcer à l’exil ceux qui souhaitent exercer leurs droits humains et leurs libertés fondamentales au Nicaragua », a déclaré Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain.
Les opposants libérés ont été déchus de leur nationalité nicaraguayenne après avoir été qualifiés de « traîtres au pays ». La dépossession de leur nationalité s’est accompagnée de l’annulation de tous leurs droits politiques à Managua.
En ce sens, Miller a ajouté que les États-Unis se joignent à la communauté internationale pour condamner de tels efforts visant à faire taire la voix du peuple nicaraguayen.
« Nous renouvelons nos appels aux autorités nicaraguayennes pour qu’elles rétablissent la pleine jouissance des droits civils et politiques pour tous les Nicaraguayens », a déclaré Miller.