Quoi de neuf sur le monkeypox au Venezuela ?

Depuis que le ministère vénézuélien de la Santé a annoncé en juin avoir détecté un chez un patient espagnol, on ne sait pas si de nouveaux cas ont été enregistrés dans le pays.

A cette époque, les autorités ont annoncé qu’elles « dépistaient la chaîne des infections pour établir une barrière épidémiologique ».

Compte tenu du peu de campagnes d’éducation et d’information concernant la maladie, le pédiatre en soins intensifs et vice-président de l’Académie nationale de médecine, Huniades Urbina, réitère la nécessité pour le gouvernement vénézuélien de divulguer des informations.

De plus, il insiste sur l’importance de connaître l’état de la méthode de contrôle « qu’ils sont ou devraient mettre en œuvre au cas où les cas augmenteraient car nous savons déjà de sources officielles qu’il n’y a eu qu’un seul cas ».

Urbina déclare voir « avec inquiétude » comment les cas ont augmenté en Amérique latine, en particulier dans les pays voisins comme le Brésil et la Colombie.

« Au Venezuela, comme dans toute la région, nous sommes exposés à davantage de cas qui arrivent et l’appel est lancé au ministère populaire de la Santé pour mettre en œuvre et expliquer ce qu’il fait en matière de confinement », souligne-t-il consulté par .

Manuel Figuera Esparza, président de la Société vénézuélienne des maladies infectieuses, réitère que les infections se produisent lorsqu’il y a un contact étroit peau à peau et ajoute que l’un des plus grands facteurs de risque est la multiplicité des partenaires sexuels.

« Et les jeunes hommes parce que les adultes qui ont été vaccinés contre la variole avant les années 1980, les années 1970, ont un certain type de protection qu’ils peuvent maintenir même si plus de 40, 50 ans se sont écoulés », dit-il.

Après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ait déclaré la variole du singe une urgence de santé publique d’intérêt international, l’Académie nationale de médecine du Venezuela a recommandé au gouvernement du président Nicolás Maduro de déclarer une alerte sanitaire, d’assurer la transparence dans la gestion de l’information.

Dans une déclaration publiée le 24 juillet, il a également recommandé développer des programmes de surveillance épidémiologique et initier des mesures pour garantir l’accès futur aux antiviraux et aux vaccins contre la maladie.

Le protocole de surveillance épidémiologique du monkeypox est publié sur le site Internet du ministère de la Santé.