La Maison Blanche défend l’extension du TPS aux Vénézuéliens en raison de l’augmentation du passage des frontières

Un jour après du statut de protection temporaire (TPS) pour les Vénézuéliens, l’administration du président Joe Biden a assuré que cette décision faisait partie d’un plan visant à lutter contre l’immigration clandestine à la frontière de manière « humaine, sûre et ordonnée ».

Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison Blanche, a assuré jeudi lors d’une conférence de presse qu’« il s’agit d’un système d’immigration défaillant » et que les récentes mesures font partie des stratégies visant à « faire face à cela ».

Le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) a prolongé mercredi la date qui détermine l’éligibilité à la protection contre l’immigration, ajoutant tous ceux qui sont arrivés au plus tard le 31 juillet 2023 comme bénéficiaires possibles.

Cette prolongation pourrait bénéficier à quelque 472 000 Vénézuéliens aux États-Unis.

Jean-Pierre a souligné qu’outre la redésignation du TPS, l’administration a inclus dans ses mesures l’augmentation du soutien militaire à la frontière pour empêcher les passages illégaux. Parmi eux, l’envoi de 800 militaires pour assister les agents frontaliers.

« Nous aimerions le faire de manière bipartite et résoudre réellement ce problème qui existe depuis un certain temps, mais maintenant le président le fait seul, en essayant de s’impliquer directement », a-t-il ajouté.

Les expressions de Jean-Pierre interviennent alors que le poste frontière d’Eagle Pass, au Texas, a vu arriver la semaine dernière des milliers de migrants, obligeant à prendre des mesures restrictives.

Mercredi, les autorités frontalières ont suspendu le passage des véhicules dans la zone pour « augmenter la présence du personnel ». Les douanes et la protection des frontières (CBP) ont traité environ 2 500 personnes pendant la suspension et les ont placées « en détention ».

« Alors que les affrontements se poursuivent dans cette zone, nous resterons vigilants et maximiserons les conséquences contre ceux qui traversent la frontière sans base légale pour rester dans le pays », a rapporté le CBP dans une communication écrite.

La question de l’immigration est également au centre des négociations au Congrès pour éviter une fermeture du gouvernement en raison de sur le budget. Le dernier plan de Kevin McArthy comprend une législation frontalière qui comprend, entre autres, des modifications au système d’asile et à l’embauche d’employés.

« Les membres du Freedom Caucus ont travaillé ce week-end avec le Main Street Caucus sur la voie à suivre pour financer le gouvernement et sécuriser la frontière américaine. « Nous disposons désormais d’un cadre pour nos collègues de la Conférence républicaine de la Chambre », a déclaré mardi le représentant républicain Scott Perry dans des remarques écrites.

Jean-Pierre a assuré que les récentes actions de l’administration « sont des mesures pour résoudre le problème ». [de la inmigración] qui ont été prises sans l’aide des républicains du Congrès.

D’autres sénateurs, comme James Lankford de l’Oklahoma, ont qualifié la prolongation du TPS d’action « absurde » qui « sera utilisée pour encourager et promouvoir l’immigration clandestine ».

Interrogé sur l’augmentation du nombre de migrants arrivant à la frontière sud des États-Unis, Jean-Pierre a assuré que celle-ci était « favorisée » par des « tendances saisonnières » au cours desquelles ils identifient « les efforts des passeurs pour encourager l’immigration ».

Fin août, les autorités frontalières du Panama ont signalé que depuis le début de l’année, plus de 320 000 personnes ont traversé la jungle du Darién pour se diriger vers le nord du continent. Ce qu’ils appellent un « problème de sécurité nationale ».

« Ce que le Congrès a essayé de faire, c’est de présenter une résolution qui fait le contraire de ce que nous essayons de faire lorsque nous essayons de lutter contre le fentanyl, lorsque nous essayons de lutter contre les contrebandiers, lorsque nous essayons de lutter contre le fentanyl. appliquer davantage de mesures juridiques à la frontière. « Ils essaient d’inverser cette tendance », a ajouté Jean-Pierre.

En juillet, la patrouille frontalière a signalé que 183 503 immigrants avaient été interceptés alors qu’ils tentaient d’entrer illégalement aux États-Unis, ce qui représente une augmentation par rapport au mois précédent. Les chiffres du mois d’août n’ont pas encore été révélés.