Les États-Unis, l’Espagne et le Canada officialisent un accord pour lutter contre la migration en Amérique latine

Les États-Unis, l’Espagne et le Canada ont annoncé mercredi un accord pour « promouvoir une migration sûre, ordonnée, humaine et régulière » des personnes en Amérique latine, à travers l’ouverture d’opportunités de déplacement réglementé dans les trois pays.

La déclaration trilatérale intervient au milieu des préparatifs du gouvernement américain pour le 11 mai, lorsqu’il prévoit que le flux de migrants vers la frontière sud-ouest pourrait augmenter de façon spectaculaire.

Les trois pays se sont engagés, entre autres, à « promouvoir les opportunités de migration régulière de main-d’œuvre, y compris par le biais de la mobilité « circulaire » ou temporaire de la main-d’œuvre ; renforcer la capacité des gouvernements nationaux à recruter, sélectionner et soutenir de manière équitable et éthique les travailleurs éligibles pour un emploi à l’étranger », selon la communication publiée par le Département américain de la sécurité intérieure (DHS). ).

Le gouvernement américain a annoncé ces derniers jours son intention d’ouvrir dans la région, en commençant par la Colombie et le Guatemala, pour procéder à l’évaluation initiale des personnes. Le DHS a assuré que l’Espagne et le Canada avaient exprimé leur intérêt à accepter les références des centres de traitement afin que les migrants puissent également accéder à leurs programmes d’immigration.

Dans l’engagement officialisé mercredi, il était précisé que le Canada « profitera de ses voies existantes pour les travailleurs étrangers temporaires et de ses programmes économiques » pour offrir des alternatives à la migration irrégulière. De plus, il « explorera d’autres voies humanitaires » afin que les réfugiés « qualifiés » et autres personnes déplacées puissent immigrer au Canada par des voies économiques.

L’Espagne, pour sa part, a promis d’augmenter le nombre de personnes originaires d’Amérique latine qu’elle recevra dans les trois prochaines années par des canaux liés aux besoins du marché du travail.

Le pays a assuré qu’il « renforcera les voies régulières de migration existantes » et a déclaré qu’il étendrait son programme de migration circulaire, en s’appuyant sur des sponsors d’entreprises pour les personnes qui ont besoin d’une protection internationale et qui ont des compétences qui correspondent à la pénurie de main-d’œuvre nationale.

Enfin, dans l’accord trilatéral, les États-Unis ont assuré qu’ils augmenteraient de 25% la délivrance des Centraméricains, ce sont des permis de travail temporaires qui sont répartis entre agricoles et non agricoles.

En outre, il cherchera à investir 65 millions de dollars dans un programme pilote de subventions pour les employeurs agricoles « afin de remédier à l’instabilité de l’emploi et aux pénuries de main-d’œuvre en élargissant le bassin de travailleurs H-2A dans le nord de l’Amérique centrale ».