Le gouvernement espagnol a proposé de nationaliser les 135 anciens prisonniers politiques nicaraguayens libérés et détenus par le Guatemala le 5 septembre, a rapporté vendredi le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares devant le Parlement. du Congrès espagnol.
A cette occasion, les « parents au premier degré en situation précaire » en bénéficieront également, selon le responsable.
« L'Espagne, avec notre politique étrangère actuelle, est et sera toujours le foyer de nos frères latino-américains qui défendent la liberté et la démocratie », a ajouté Albares.
Un mois après la libération des prisonniers, le gouvernement de Daniel Ortega n'a pas révélé les noms des personnes libérées et maintient le secret total à ce sujet.
La mesure du gouvernement espagnol constitue une extension de l'offre faite à par le gouvernement de Daniel Ortega en février 2023. Les anciens détenus ont ensuite été envoyés aux États-Unis où ils ont reçu une assistance médicale.
« Notre engagement envers eux est ferme », a déclaré Albares à propos des anciens prisonniers récents.
Le gouvernement sandiniste a déchu de la nationalité nicaraguayenne les 135 anciens prisonniers politiques qui ont été envoyés au Guatemala une semaine plus tard, sous prétexte qu'ils avaient commis des crimes contre l'État. Les personnes libérées de prison ont également vu leurs biens confisqués.
Le gouvernement de Daniel Ortega a retiré la nationalité nicaraguayenne à plus de 250 opposants, parmi lesquels des universitaires, des étudiants et des dirigeants sociaux de ce pays d'Amérique centrale depuis le début de la crise sociopolitique en 2018.