Un juge de la Cour suprême du Brésil cherche à intervenir pour réduire les tensions entre Lula et le Congrès

La Cour fédérale suprême du Brésil est intervenue dans le différend budgétaire entre le gouvernement du président Luiz Inacio Lula da Silva et le Congrès national, suspendant temporairement deux décrets confrontés et ordonnant une audience de médiation.

Le juge Alexandre de Moraes a décidé de suspendre à la fois le plan exécutif visant à augmenter la taxe sur les opérations financières (IOF) et le décret législatif qui a annulé cette augmentation d'impôt. Moraes a ordonné que les deux parties participent à une audience de conciliation prévue le 15 juillet, dans laquelle les représentants du pouvoir exécutif, du Sénat et de la Chambre des députés seront présents.

Le magistrat a fait remarquer que le conflit institutionnel causé par la politique budgétaire est « indésirable » et contredit le principe constitutionnel de l'harmonie entre les pouvoirs, et a souligné que sa décision vise à réduire la tension et à procéder à un accord politique avant de résoudre s'il maintient des mesures de précaution.

Le différend entre Luiz Inácio Lula da Silva et le Congrès national est survenu après la publication d'un décret signé en juin par le président qui a augmenté l'IOF sur certaines transactions financières, dans le but d'équilibrer les comptes publics. Le ministère des Finances, dirigé par Fernando Haddad, a estimé que la mesure permettrait jusqu'à 12 000 millions de reais (2,2 milliards de dollars), affectant des opérations telles que l'achat de devises étrangères et les crédits du secteur privé.

Le décret a été rejeté par une majorité conservatrice au Congrès, qui a par la suite approuvé une règle pour bloquer son exécution. L'exécutif a examiné que l'action législative avait violé le principe de séparation des pouvoirs, faisant valoir que le Congrès avait envahi les pouvoirs réservés au gouvernement en matière fiscale. La réaction du président comprenait l'ordonnance à la loi générale de l'État pour se rendre à la Cour suprême fédérale pour demander la protection de la prérogative de la politique fiscale de l'exécutif.

Luiz Inacio Lula da Silva

La confrontation a grimpé après les déclarations de Lula, qui ont accusé les législateurs et les secteurs financiers de diriger une « rébellion » contre les propositions fiscales du gouvernement. Pour sa part, le président de la chambre basse, Hugo Motta, a reproché l'exécutif pour la « création de la polarisation sociale » et a défendu que la décision du Congrès reflétait « la volonté de la majorité » à la fois législative et sociale.

Après la suspension des décrets et l'appel à la médiation par la Cour fédérale suprême, le gouvernement et le Congrès national ont exprimé son soutien à la décision d'Alexandre de Moraes et ont exprimé leur volonté de dialogue.

Le procureur général, Jorge Messias, a évalué la résolution comme une garantie du « principe de séparation des pouvoirs » et a déclaré que le gouvernement accueille l'opportunité de négociation pour « préserver l'institutionnalité ». Pour sa part, le ministre des Finances, Fernando Haddad, a déclaré devant la presse à Rio de Janeiro que la mesure contribue au renforcement des institutions et délimite les pouvoirs de chaque pouvoir, soulignant la nécessité d'une coopération pour nettoyer les finances publiques.

Dans la sphère législative, Hugo Motta a déclaré que la décision représente une victoire parlementaire en empêchant l'augmentation de la FPI fournie par l'exécutif. À travers les réseaux sociaux, Motta a décrit la phrase comme un reflet de la volonté collective du Congrès national et de la société, et a réitéré l'engagement des législateurs avec la stabilité normative et fiscale.

Les deux parties ont convenu dans leur intérêt à parvenir à un accord avant le 22 juillet, à la date limite de la présentation du prochain rapport budgétaire et à la définition d'éventuelles réductions supplémentaires des dépenses publiques.

L'impact économique du différend de l'IEF se reflète dans les chiffres projetés par le gouvernement fédéral, qui aspiraient à obtenir jusqu'à 12 000 millions de réels (2,2 milliards de dollars). dette.

Le rejet législatif du décret a conduit le cadre à avertir que, si l'augmentation de l'impôt ne prospère pas, il serait nécessaire de geler encore plus de ressources publiques, ajoutant aux 31 000 millions de reais déjà suspendus, afin de répondre aux objectifs fiscaux. La résolution du conflit est urgente en raison de la proximité de la publication du rapport budgétaire suivant, fixé au 22 juillet, lorsque le volume exact des dépenses qui restera bloqué doit être déterminé.