Les arrestations et disqualifications d'opposants marquent la campagne présidentielle au Venezuela

La coalition des partis d'opposition au Venezuela a dénoncé ce jeudi de nouvelles disqualifications, arrestations et mandats d'arrêt contre ses membres, en pleine campagne pour l'élection présidentielle du 28 juillet.

Le gouvernement du président Nicolás Maduro, « face à l'avalanche croissante de soutiens que le candidat Edmundo (González) reçoit chaque jour (…) utilise le chiffre inconstitutionnel des déchéances administratives comme un moyen de punir les dirigeants politiques et les autorités (. . .)», lit-on dans un communiqué des partis regroupés au sein de la Plateforme Démocratique Unitaire (PUD), publié sur le réseau social X.

Ces dernières heures, l'opposition a dénombré six collaborateurs de campagne arrêtés, un mandat d'arrêt émis par la justice et 10 maires récusés.

Depuis le début de l'année, au moins 37 dirigeants politiques proches de la campagne de l'opposition ont été arrêtés, a déclaré la chef de campagne María Corina Machado lors d'une conférence de presse lundi, où

Dans le communiqué, le groupe raconte les arrestations et ajoute celle de Jonnhy Liscano, maire de l'État de Táchira, et le mandat d'arrêt contre Rigoberto Ovallos, également maire de Táchira.

Mercredi, le parquet a inculpé quatre collaborateurs de González, le principal rival de Maduro, candidat à sa réélection et qui risque 18 ans au pouvoir, pour « incitation à la haine ».

Le procureur général, Tarek William Saab, a rapporté sur le réseau social

Selon Saab, lors d'un événement de campagne à La Guaira début juin, les accusés « se sont rendus de manière agressive au commandement de la Garde nationale bolivarienne (…) où ils ont tenté d'entrer en utilisant la force avec l'intention de blesser les troupes ». « .

Plus tôt ce jeudi, Edmundo González, lors d'une conversation avec elle, a qualifié les actions du gouvernement d'« arbitraires ». « C'est un arbitraire qui ne contribue pas au climat de paix qui devrait exister dans un processus électoral », a-t-il répondu.

Les disqualifications atteignent huit maires de l'État de Trujillo, dans le sud-ouest du pays : Heriberto Tapia (municipalité de Motatán), José Carrillo (municipalité d'Urdaneta), Dilcia Rojas (municipalité de Campo Elías), Keiver Peña (municipalité de Sucre), Cervando Godoy ( Municipalité Márquez Cannizales), Wilmer Delgado (municipalité de Monte Carmelo), Yohanthi Domínguez (municipalité de Carache) et Francisco Aguilar (municipalité d'Andrés Bello).

Dans l'État de Nueva Esparta, au nord du pays, les zones handicapées sont Iraima Vásquez (municipalité de Tubores) et José María Fermín (municipalité de Villalba).

Selon le système du Contrôleur Général de la République (CGR), exercer une fonction publique pendant 15 ans.

« N'est-ce pas qu'ils n'ont pas peur de moi ? Quelle façon de connaître une décision qui n'est passée par aucun des canaux habituels. « Atroce ! », a écrit le maire de Motatán, Heriberto Tapia, en accompagnant la capture d'écran de la publication du CNE.

La disqualification est une arme fréquente et ancienne du gouvernement pour éloigner ses rivaux de la voie électorale.

En tout cas, le groupe d'opposition assure que « cela n'affecte en rien l'engagement de changement, mais au contraire, il le consolide ».

« Nous exigeons que l'accord de la Barbade soit respecté et que la liberté totale soit accordée à tous les prisonniers politiques, car faire de la politique et faire des reportages n'est pas un crime », poursuit le communiqué.