Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a exhorté mercredi le gouvernement du Venezuela à permettre « un examen transparent, avec décompte des voix, procès-verbal et surveillance de toutes les forces politiques de son pays et surveillance internationale et professionnelle », des élections où, selon au corps électoral vénézuélien.
Pendant que ce processus était en cours, Petro a proposé un accord entre le gouvernement et l’opposition qui permettrait « un respect maximum pour la force qui a perdu les élections ». En outre, il a demandé aux États-Unis de suspendre « les blocus et les décisions contre les citoyens vénézuéliens ».
« Le président Maduro a aujourd'hui une grande responsabilité, celui de se souvenir de l'esprit de Chávez et de permettre au peuple vénézuélien de retrouver la tranquillité pendant que les élections se terminent dans le calme et que le résultat transparent soit accepté, quel qu'il soit », a écrit Petro dans son compte rendu sur X.
Ce lundi, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de différentes villes du Venezuela pour rejeter les résultats publiés par le Conseil national électoral (CNE) qui a proclamé Maduro vainqueur de l'élection présidentielle, tandis que l'opposition présentait le procès-verbal d'Urrutia.
Le Centre Carter a déclaré mardi soir que l'élection présidentielle n'avait pas respecté « les paramètres internationaux et les normes d'intégrité électorale ».
Le gouvernement vénézuélien a condamné la violence survenue lors de certaines manifestations ces dernières heures dans le pays et le fait qu'un prétendu coup d'État soit en cours, fomenté par des secteurs de l'opposition avec le soutien de certains pays, dont les États-Unis.
Au moins 13 personnes sont mortes depuis dimanche dans le cadre des manifestations, selon Victims Monitor. Selon le procureur général Tarek William Saab, au moins 749 personnes ont été arrêtées.