Peu de migrants vénézuéliens passent par El Salvador

El Salvador n’enregistre pas officiellement une forte entrée de migrants vénézuéliens touchés par les nouvelles mesures d’immigration des États-Unis, puisque le président Nayib Bukele a rompu les relations diplomatiques avec le régime de Nicolás Maduro depuis 2019.

Fernando Jiménez, membre de l’Association des Vénézuéliens au Salvador, explique que jusqu’à aujourd’hui, ils n’ont eu qu’une consultation d’une personne qui fait partie du groupe de bloqués mais qui a un visa salvadorien.

« Nous n’avons pas eu ce type de demande, car le principal problème est le véritable visa pour entrer au Salvador ici et aussi les personnes qui vont dans ce processus de Darién aux États-Unis ne passent pas par El Salvador », a-t-il déclaré.

Jiménez a souligné que la route que parcourt le migrant lorsqu’il quitte le Venezuela en tant que sans-papiers pour rejoindre les États-Unis, ne passe pas par El Salvador, puisque les Sud-Américains se dirigent vers le Nicaragua, puis vers le Honduras et le Guatemala pour se rendre au Mexique.

César Ríos, président de l’Institut salvadorien d’assistance aux migrants, INSAMI, n’exclut pas que les Vénézuéliens bloqués ou expulsés des États-Unis dans le cadre des nouvelles dispositions qui les ont pratiquement laissés dans un « limbe », puissent rechercher le Salvador comme une destination.

« Le droit international permet à un Vénézuélien de demander asile et refuge ici, qu’il n’y ait pas ou non de relations diplomatiques. Selon les accords internationaux, le pays doit fournir une protection à tout citoyen qui en fait la demande, qu’il y ait ou non des relations.

Il a consulté des porte-parole de la Direction générale de l’immigration et de l’immigration au sujet des Vénézuéliens qui ont été localisés par la police des frontières et l’entité gouvernementale a indiqué qu’elle n’enregistre pas d’informations pertinentes à cet égard.